Valérie Rousseau
Responsable prospective et stratégie expertise sociale
v.rousseau@bakertilly.fr
Instaurée par la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004, la journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire destinée au financement d’actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées. Souvent associée au lundi de Pentecôte, elle n’est pourtant pas obligatoirement à prendre au cours de cette journée. Alors, à quelle autre date peut être fixée cette journée ? Qui doit la définir ? Et qui est vraiment concerné ? Nos équipes vous répondent.
La journée de solidarité est :
La date de la journée de solidarité est en priorité déterminée par accord de branche ou par accord d’entreprise.
À défaut d’accord, elle est fixée par l’employeur et se matérialise par :
À savoir
Les stagiaires ne sont pas concernés par la journée de solidarité (ils ne sont pas considérés comme des salariés).
Le salarié qui est en arrêt maladie le jour défini pour la journée de solidarité n’a pas à l’effectuer à son retour.
Les salariés en forfait jour ne sont pas directement concernés par la journée de solidarité dans la mesure où le nombre de jours à travailler prévu au contrat l’inclut obligatoirement.
Un salarié qui refuse d’effectuer la journée de solidarité peut faire l’objet d’une sanction disciplinaire ou d’une retenue sur salaire.
Bien qu’il ne soit pas obligatoire de mentionner la date de cette journée sur le bulletin de paie, il est fortement conseillé de l’y inclure.
N’hésitez pas à anticiper une communication interne sur cette journée et à en définir les modalités avec votre comité social et économique (CSE) et/ou vos salariés. Cette approche proactive facilite l’organisation de la journée de solidarité et contribue à un meilleur équilibre vie pro/vie perso pour vos salariés.
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