
Céline Mésange
Manager Expertise RH et Sociale
Pour faire face à la hausse des restructurations et défaillances d'entreprises, la loi de finances pour 2025 a institué un nouveau dispositif spécifique d’activité partielle appelé « activité partielle de longue durée rebond (APLD-R) ». Les modalités d’application de cet APLD-R seront précisées par décret, en attente de parution.
Comme l’APLD, instituée lors de la crise COVID-19, l’ALPD-R est temporaire et destinée à assurer le maintien dans l’emploi des salariés dans les entreprises confrontées à une baisse durable d’activité, sans pour autant compromettre leur viabilité à long terme.
Comme pour l’activité partielle de droit commun, l’APLD-R permet à l’entreprise de :
L’indemnisation sera, dans ce cadre, plus favorable que l’activité partielle de droit commun. Le reste à charge pour l’employeur devrait être de 15 % contre 10 % en APLD (sous réserve de précisions et des modalités d’application définies par décret).
La mise en place de l’APLD-R est subordonnée à la conclusion d’un accord collectif préalable soumis à la validation ou à l’homologation de l’administration :
L’accord collectif doit définir :
L’accord collectif ou le DUE doit mentionner les actions proposées aux salariés placés en APLD-R en application de ces engagements (VAE, bilan de compétences, formations classiques ou en apprentissage…). L’administration veillera à leur respect et pourra, en cas de manquement, solliciter le remboursement des allocations APLD-R perçues.
Selon le formalisme mis en place, l’administration dispose de 2 ou 3 semaines pour répondre. Elle doit, ainsi, motiver sa décision et la notifier dans un délai :
En l'absence de réponse dans les délais impartis, l'accord sera implicitement validé ou homologué.
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