Jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels de caisse pouvaient attester eux-mêmes de la conformité de leur solution via une simple auto-certification. Depuis le 16 février 2025, cette pratique est interdite : les logiciels doivent être certifiés par un organisme tiers accrédité. Décryptage de cette décision introduite par la loi de finances pour 2025.
Dans le cadre de la lutte contre la fraude à la TVA, l’auto-certification de conformité émise par les éditeurs de logiciels de caisse n’est plus suffisante. Ces éditeurs doivent, à présent, obtenir un certificat garantissant la conformité de leur logiciel.
Cette certification garantit que le logiciel respecte quatre exigences en matière de gestion des transactions :
- Inaltérabilité : impossibilité de modifier ou supprimer des transactions après leur enregistrement ;
- Sécurisation : protection des données contre toute altération ou falsification ;
- Conservation : enregistrement des données pendant une durée minimale légale, avec possibilité de restitution en cas de contrôle fiscal ;
- Archivage : stockage des données sous une forme sécurisée et datée pour garantir leur traçabilité.
Cette obligation vise à sécuriser les données et à faciliter leur accès par l’administration fiscale en cas de contrôle.