La réussite d’une formation ne repose pas seulement sur le respect des obligations administratives ou logistiques (mise à disposition d’une convention, d’un support, d’un émargement, d’une évaluation, d’une enquête de satisfaction…). La formation est un véritable voyage, parsemé d'expériences enrichissantes et de défis à relever.
Nos experts vous proposent d’ailleurs de mettre en lumière les obstacles les plus couramment rencontrés, tout en vous partageant des recommandations pour que ce « périple » atteigne pleinement son objectif : le développement des compétences des apprenants dans une démarche d'apprentissage engagée et responsable.
Lorsque les parties prenantes (apprenants, financeurs, consultants formateurs) ne sont pas alignées sur la stratégie globale de l’apprentissage et du référentiel de la formation, il devient difficile de mesurer les impacts des propositions de chacun.
Défi : Ne pas occulter l’étape n°1 du lancement d’un projet de formation.
Celle-ci implique que l'apprenant et le financeur (l'entreprise, notamment) :
- expriment leurs besoins,
- formulent la demande
- définissent le résultat attendu.
En parallèle, le consultant ingénieur de la formation doit analyser ces besoins et reformuler la demande de manière à atteindre le résultat escompté.
Un travail collaboratif, préalable au lancement d’une formation, est incontournable, matérialisé par une session introductive commune avec toutes les parties pour valider le scénario et mesurer les enjeux à court et moyen terme.
Former les bonnes personnes est essentiel ; choisir le programme, le parcours, les modules en adéquation avec l’analyse des besoins et la marge de progression des compétences à atteindre, également.
Défi : Privilégier la formation axée sur des compétences directement applicables, apportant des bénéfices immédiats et à moyen terme tout en renforçant la performance de l'entreprise
À titre d’exemple : une entreprise décide d’internaliser la paie et l’administration du personnel pour une question de coût. Elle envisage la mise en place d’un logiciel ludique. Si la compétence n’est pas au rendez-vous dans l’entreprise, il est préférable de différer le projet, de consacrer le temps nécessaire au développement des compétences de la personne ou de l'équipe dédiée, et de trouver l'équilibre entre les connaissances déjà acquises et celles à acquérir.
Ignorer le retour sur investissement de la formation en ne partageant pas avec le formé et le formateur, en ne définissant pas une action à réaliser après la formation peut nuire au succès d’une formation.
Défi : L'auto-positionnement avant et après la formation, les entretiens sur les pratiques et la motivation, les points d'étape tout au long d'un parcours, ainsi que les feedbacks, sont autant d'éléments qui jouent un rôle essentiel dans la réussite d'une formation. Ces dispositifs démontrent la valeur ajoutée de la formation et mettent en lumière les enjeux auxquels l'entreprise serait confrontée si elle avait négligé sa mise en œuvre.
Le respect du référentiel de formation (analyse du besoin, de la demande, choix du programme, adaptation aux compétences actuelles et futures) favorise la montée en compétences et place l’apprenant dans une position plus sereine. Il permet d’éviter l’épuisement des équipes lorsqu’elles sont confrontées à la nécessité d’acquérir de nouvelles connaissances et de sortir de leur zone de confort.
Défi : Associer, à un programme de formation général, du coaching individuel (mentorat, tutorat…) pour évoluer au gré de l’apprenant, encourager un apprentissage continu et engagé.
Le référentiel qualité de la formation contribue en réalité à garantir la pertinence, l'efficacité, et la qualité des parcours, offrant ainsi des bénéfices à long terme pour les apprenants et les organisations.
Défi : Demander des retours d’expérience auprès des consultants formateurs, écouter des témoignages en ligne.
Le concept ACE, « apprentissage, compétence, engagement », offre une perspective différente sur la formation et la manière dont le consultant respecte le référentiel qualité. C'est en appliquant ce référentiel et en mettant en œuvre les moyens de production requis que le consultant met en lumière toute la valeur du référentiel à travers le concept ACE.
L’activité de la formation est réglementée et a subi quelques changements depuis 2018. La mission du consultant formateur est restée, au contraire, quasiment inchangée, puisque son objectif était et reste toujours « apprentissage, compétence, engagement » de l’apprenant.
Défi : Dissocier ce qui relève du réglementaire, du rôle du consultant formateur, qui lui, participe à :
- faciliter la transition en apprenant aux formés à s’adapter à de nouvelles réalités ;
- mesurer les enjeux d’un salarié mal formé en apportant des solutions complémentaires pour convaincre son client financeur ;
- collaborer avec des formateurs métiers, apporteurs de solutions et d’expérience pour ses formations futures.